Guilde Le Cercle de Fafnir
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 Les Chroniques de la non-vie (IV)

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Léthé
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Léthé


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Localisation : Kalimdor, Lordaeron et Royaumes de l'Est
Date d'inscription : 19/12/2005

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MessageSujet: Les Chroniques de la non-vie (IV)   Les Chroniques de la non-vie (IV) EmptyLun 20 Mar à 14:20

Les Chroniques de la non-vie (IV)

« Une femme, occupée à couper des légumes en dés pour la soupe du soir. Elle est vêtue de manière très simple. Sabots en bois, robe en lin verte, chemise de lin blanche. Un foulard de laine retient ses longs cheveux blonds. La lumière du soleil couchant, qui pénètre par l’unique fenêtre de la pièce, rend une atmosphère dorée à l’endroit. L’air est agréablement parfumé par un morceau de viande assaisonné qui grille lentement dans l’âtre de la cheminée.
Un jeune garçon, d’une dizaine d’années, est assis devant la cheminée, et tourne de manière extrêmement consciencieuse la pièce de viande, afin qu’elle ne brûle pas. Parfois, il prend une cuillère en bois et l’utilise pour napper généreusement la viande avec une sauce aux herbes. Le garçon est heureux qu’on lui ait permis de s’occuper de cette tâche cruciale. Il est presque un homme à présent.
C’est jour de fête aujourd’hui : il y a dix ans, ses parents se mariaient, dans la chapelle d’Andorhal. Neuf mois plus tard, un troisième membre venait agrandir la jeune famille.
Un homme entre alors dans la pièce. Il est grand, au teint hâlé, et bien fait. Il porte aussi des vêtements simples, et par-dessus une armure de cuir rigide. Une épée est ceinte à sa ceinture.
A son entrée, la femme se retourne, lui sourit, et vient l’embrasser. Le garçon fait pareil. Son père est revenu de son service de milice, enfin ! Une semaine d’absence, c’est long. Et exceptionnellement, il a reçu une permission pour rentrer chez lui afin de fêter son dixième anniversaire de mariage. Il embrasse sa femme et son fils, puis se rend dans la deuxième pièce de leur maison pour se débarrasser de son armure et arme. Après, il se rend à la rivière qui serpente non loin de leur ferme et se décrasse. Il rentre chez lui. Enfile des vêtements propres et retourne en cuisine, où la table est mise. Son fils et sa femme n’attendent plus que lui pour commencer. Il s’assied, et tous commencent à se régaler du repas de fête qui se trouve devant eux.

La lune éclaire leur chambre à coucher. Tout deux sont heureux, dans les bras l’un de l’autre. Ils ont l’impression de ne pas s’être vus et aimés depuis des mois, même si cela ne fait qu’une semaine. Dix ans de mariage, dix ans de bonheur. Il s’écarte délicatement de sa femme, pour ne pas la réveiller. Il se lève, enfile un pantalon et sort de la maison. Assis sur la souche sur laquelle d’ordinaire il débite son bois, il contemple ses champs, baignés de la lumière lunaire.
Son front s’orne d’une ride de réflexion, lorsqu’il repense à cette dernière semaine de milice à Brill. Il n’en a pas parlé à sa femme, ne voulant pas gâcher la fête. Les membres de la communauté locale sont de plus en plus exposés au Fléau, et de plus en plus de morts-vivants sont vus, rôdant à la limite des terres. Certains hameaux proches auraient d’ailleurs été décimés par le Fléau… Aucune nouvelle récente de quelques fermes isolées… Pas bon signe.

Il est tiré de ses pensées par des cris de terreur provenant de la grange. Sans réfléchir, il se rue dans sa maison, dans sa chambre, et se saisit de son épée, rangée sous son lit. Il court vers la grange. Les cris sont devenus moins stridents, remplacés par des râles stridents d’agonie. Il ouvre la porte et entre. Ses quelques vaches et son âne sont bien là, mais horriblement mutilés : les tripes à l’air, les pattes sectionnées, les flancs griffés et…mordus ? Il prend pitié de son bétail, et tout en se demandant qui a bien pu commettre une telle atrocité, achève ses bestiaux. Il estime aussi le prix que va lui coûter le remplacement des bêtes. Cher…

Son fils hurle. Il sort en courant de la grange, sans même prêter une attention particulière à l’odeur particulière de mort qui flotte dans la grange. Il dépasse la cuisine et arrive dans sa chambre. Sa femme gît dans leur lit, sa gorge tranchée, une lame rouillée plantée au milieu du thorax. La moitié de son délicat visage semble avoir dépecé ou mordillé. Une forme indistincte est juchée sur l’échelle qui permet d’accéder aux combles. Il lui place un coup d’épée au niveau du genou, qui aurait dû lui trancher les tendons, le faisant tomber. Mais rien, la forme ne tombe pas. Son fils crie moins fort, et se met à gargouiller des propos incompréhensibles, pour finalement se taire. Il larde la forme de coups d’épée rageurs, les larmes aux yeux et la haine au cœur. La forme finit par s’effondrer, sectionnée en deux. Il grimpe sur l’échelle, s’attendant, avec raison, au pire. Son fils n’est plus qu’un amas de chair sanguinolent, réduit en bouillie par une créature impitoyable, à la force surhumaine, sans remords, et morte. Une Goule du Fléau.
Il s’acharne sur cette dernière, vidant sa rage et sa tristesse sur ses restes. Sa famille n’est plus ! NON !
Il sort de sa maison, lâche son épée et tombe à genou, hurlant sa peine à la lune. Il ne remarque les autres morts-vivants que trop tard. Il prend un coup de griffe dans le dos, suivi d’une douleur incroyable lorsqu’il voit la pointe ensanglantée d’une épée ressortir par son sternum. Sa dernière vision est celle d’une Abomination, qui lève son bras, et qui abat sur sa tête son gigantesque tranchoir. Son maxillaire inférieur est séparé de son crâne, et il sombre dans un néant sombre à jamais… »


Léthé secoue sa tête. Quel est ce souvenir étrange, issu d’un temps dont il ne se souvient presque plus ? Il doit s’agir d’une réminiscence idéalisée de sa vie de mortel, avant qu’il ne tombe sous le coup du Fléau, ainsi que sa famille, et finisse par être tués par des morts-vivants… Il y a de cela une soixantaine d’années déjà ! Soixante ans qu'il s'était retrouvé au Glas, se relevant de sa tombe, libéré du joug du Fléau...
Pourquoi ici et maintenant, alors qu’il vient de parler au fantôme de cette petite Pamela Redpath, qui lui demande de retrouver sa poupée ?

Les Maleterres réservent parfois d’étranges surprises…
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Mos
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Mos


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Date d'inscription : 14/01/2006

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MessageSujet: Re: Les Chroniques de la non-vie (IV)   Les Chroniques de la non-vie (IV) EmptyLun 20 Mar à 16:12

trés joli texte léthé encore et de mieux en mieux tu devrée ecrire un livre Very Happy mais il y a un broblème qui trotte dans ma tete (se qu'il en reste du moins) je ne m'imagine pas etre un humain c'est impensable affraid
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Léthé
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Léthé


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Localisation : Kalimdor, Lordaeron et Royaumes de l'Est
Date d'inscription : 19/12/2005

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MessageSujet: A l'origine...   Les Chroniques de la non-vie (IV) EmptyLun 20 Mar à 18:03

Tous les Réprouvés ont été un jour des vivants de chair et d'os, soit Humains soit Elfes. Il semblerait que ceux qui aient les yeux lumineux comme les Elfes en aient été de leur vivant; la luminescence étant la preuve qu'une âme habite encore le corps. Les autres auraient été Humains...
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